Au sud de Lunéville, la rue de Viller est un des axes importants de l’entrée de ville. La municipalité a décidé de la réhabiliter. Deux phases de travaux sont programmées en 2024 et en 2025.
Les travaux seront bien évidemment axés sur la rénovation de la voirie et des trottoirs mais ils concerneront aussi d’autres aspects (végétalisation, enfouissement des réseaux, refonte du stationnement…).
Afin d’associer les riverains au projet, plusieurs réunions de concertation sont programmées avec les élus et le collectif d’architectes Studiolada, chargé de mener à bien les études* :
– mercredi 22 nov à 19h, au Salon des Halles
– samedi 25 nov, place Léopold (pendant le marché)
– samedi 9 déc à 10h, à la MJC
Le 22 novembre, une vingtaine de riverains a assisté à la première réunion. Chacun a pu dresser un état des lieux et exprimer ses souhaits.
Les points positifs et négatifs de la rue ont été soulevés.
Pour beaucoup, l’axe est trop minéral et manque de verdure. Certains ont regretté l’absence d’une voie dédiée aux vélos ; d’autres le manque de commerces de proximité, les façades dégradées ou la présence des lignes électriques aériennes, ce qui gâche le paysage. Quelques-uns militent aussi pour que la rue soit à sens unique et tout ou partie à 30 km/h.
Toutes ces remarques et d’autres ont été prises en compte par le cabinet d’architectes qui rendra son projet définitif après la fin des consultations avec les habitants.
* lors de la 1ère réunion, Agnès Hausermann, architecte et urbaniste, a rappelé l’histoire de la rue de Viller.
Le village de Viller était indépendant de Lunéville lorsque la ville était bastionnée. Puis, lorsque les fortifications ont été supprimées, la ville s’est développée notamment vers le sud et vers Viller. Le village a été intégré à Lunéville et la rue menant du village à la cité cavalière a longtemps été la seule grande artère d’accès en arrivant par le sud. S’y sont notamment implantés la fabrique de faïenceries, un hospice (aujourd’hui EHPAD St-Charles), de nombreuses petites échoppes, un établissement scolaire (collège catholique puis lycée de jeunes filles, aujourd’hui la Maison des Associations), etc.
L’urbaniste a aussi rappelé la typologie des bâtiments : plus hauts dans la partie Nord de la rue, plus bas dans la partie Sud avec un élargissement de la rue.
Ci-dessous, photos de la réunion de concertation au Salon des Halles (22-11-23)