Cet acte historique, qui mit temporairement fin à la guerre entre la République Française et l’Empire autrichien, a été reconstitué dimanche 5 septembre 2021, dans la quiétude du Jardin de l’Abbé et devant une large assistance (élus et corps constitués, membres associatifs, représentants des villes allemandes de Zweibrücken et Sarrelouis, etc.).
Pour rappel, le traité de Lunéville a été signé le 9 février 1801 entre Joseph Bonaparte, représentant la République Française, et le comte Louis de Cobentzel, représentant l’Autriche. Une signature qui s’est déroulée dans l’actuelle Maison du Traité, située 61 rue de Lorraine.
220 ans après, cette évocation du Traité de Lunéville a été organisée à l’initiative des villes de Lunéville et Zweibrücken, soutenues dans leur démarche par les associations à vocation pan européenne de la Route Stanislas et de l’association des Amis de l’Histoire Culturelle Européenne (AHCE). Sans oublier le concours des associations “Fastes et Lumières – La Cour de Lunéville”, avec son président Jean-Claude Brissot, et “Vosges Napoléoniennes”.
C’est ainsi que les personnages historiques J. Bonaparte et L. de Cobentzel sont réapparus en tenues d’apparat, signant à la plume d’oie des documents plus vrais que nature ! Avant qu’un nouveau Traité de Lunéville ne soit symboliquement paraphé par Catherine Paillard, maire de Lunéville, Marie Viroux, conseillère municipale et déléguée de la Route paneuropéenne Stanislas, Werner Euskirchen, Président de la Route Stanislas, et Diego Ropelé, président des Amis de l’Histoire Culturelle Européenne. Marold Wosnitza, maire de Zweibrücken et Karl de Habsbourg, président Pan Europe Autriche, viendront prochainement à Lunéville pour signer ces documents qui confirment l’entente entre les peuples français et allemand.
Dans son discours, Marie Viroux rappelait que le nouveau Traité de Lunéville était complètement ancré dans la réalité européenne. “Vive la paix, vive l’Europe, vive l’amitié franco-allemande” a-t-elle conclu.
“Cette 2e paix qui est signée aujourd’hui n’est pas politique mais citoyenne”, insistait pour sa part Werner Euskirchen.
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